En randonnée, il arrive parfois de croiser des traces d’animaux sauvages… et parmi eux, le sanglier suscite souvent quelques inquiétudes. Présent dans de nombreuses régions boisées, ce mammifère discret fait partie intégrante de notre environnement. Voici quelques repères pour mieux comprendre son comportement et savoir comment réagir en cas de rencontre.
Un animal farouche
Le sanglier est avant tout un animal craintif. Actif surtout la nuit, il évite l’homme et s’éloigne dès qu’il perçoit une présence. Il est donc rare de le croiser en pleine journée, et encore plus qu’il s’approche intentionnellement d’un groupe de randonneurs. Si une rencontre survient, elle est souvent brève : l’animal prend la fuite.
Quand les sangliers se montrent
Les quelques situations où un sanglier peut se montrer plus téméraire concernent :
- Une laie accompagnée de ses petits : elle peut se montrer plus vigilante, voire défensive si elle se sent menacée.
- Un animal blessé ou acculé : comme tout animal sauvage, il peut réagir par réflexe de défense.
- Des zones très fréquentées par l’humain, où les sangliers sont moins farouches.
Comment réagir si vous en croisez un ?
- Gardez votre calme : ne criez pas, ne courez pas.
- Restez à distance : ne cherchez pas à l’approcher ou à le photographier de trop près.
- Faites du bruit doucement pour signaler votre présence si vous êtes dans un bois dense.
- Contournez largement si vous observez une laie et ses marcassins.
Et les chiens en randonnée ?
Un chien non tenu en laisse peut provoquer une réaction défensive chez un sanglier, surtout si celui-ci est surpris. Pour cette raison, il est fortement recommandé de tenir les chiens en laisse, notamment dans les zones boisées ou lors de la traversée de zones de chasse.
En résumé
Les sangliers ne sont pas une menace pour les randonneurs, à condition de respecter leur tranquillité. En suivant quelques règles de bon sens et en restant attentifs à son environnement, on peut randonner sereinement… même en territoire de sangliers.
