Les outils d’intelligence artificielle sont de plus en plus utilisés dans la vie quotidienne. Certains randonneurs envisagent même de leur confier la préparation de leurs itinéraires. Pourtant, cette pratique comporte de réels risques.

Des données non fiables ou obsolètes
Les systèmes d’intelligence artificielle ne s’appuient pas sur les bases de données cartographiques officielles (IGN, FFRandonnée, collectivités locales…). Les informations qu’ils fournissent proviennent de textes disponibles sur Internet, souvent incomplets, anciens ou inexacts. Résultat : les itinéraires proposés peuvent passer par des chemins disparus, privés ou dangereux.
Une méconnaissance du terrain
L’intelligence artificielle ne connaît ni l’état réel des sentiers ni leur balisage. Elle ignore également les conditions locales, les travaux en cours, les zones protégées ou encore les restrictions d’accès temporaires. Ce qui semble être une “belle boucle” sur un écran peut s’avérer impraticable, voire interdit sur le terrain.
Des conséquences sur la sécurité
Un itinéraire mal préparé peut allonger considérablement la marche, entraîner une perte d’orientation ou exposer les randonneurs à des zones à risque. La sécurité ne doit jamais être confiée à un outil qui ne connaît pas la réalité du terrain.
Les bons réflexes pour préparer sa randonnée
Pour une préparation fiable et sécurisée, privilégiez :
- Les topoGuides® de la FFRandonnée, régulièrement mis à jour ;
- Les cartes papier (IGN ou éditions locales), indispensables pour s’orienter sur le terrain ;
- Les sites et applications s’appuyant sur les tracés officiels (GR®, GRP®, PR®) ;
- Les comités et clubs de randonnée, qui connaissent parfaitement le territoire et ses évolutions.
L’intelligence artificielle peut être un bon outil d’inspiration, mais elle ne remplace pas la connaissance du terrain ni l’expertise des acteurs de la randonnée.


